top of page
EFFETS SUR LA SOCIETE

Joost Van Der Westhuizen est né en 1971 (44 ans), il est d'origine sud africaine, c'était un très grand joueur de rugby international sud-africain au poste de demi de mêlée. Il faisait partie de l'équipe des Springboks, vainqueur de la coupe du monde 1995.

Aujourd'hui il est dans un fauteuil roulant, atteint de la maladie de Charcot.

C'est une maladie neurologique à évolution rapide presque toujours mortelle et qui attaque directement les cellules nerveuses (neurones)responsables du contrôle des muscles. 

Une des caractéristiques de cette maladie est la dégénérescence progressive et la mort des neurones moteurs. Ils cessent d'envoyer des messages aux muscles. Étant incapables de fonctionner, les muscles s'affaiblissent graduellement et dépérissent (atrophie). Alors la capacité du cerveau à commander et à contrôler les mouvements volontaires disparaît. Celui-ci confie : « Je ne peux plus jouer avec mes enfants. Et en plus, je ne peux même plus les prendre dans mes bras. »
Il est vrai que majoritairement la maladie de Charcot se manifeste par hasard sans qu'il n'y ait de facteurs de risques. 
Cependant il est fort probable que Joost Van Der Westhuizen soit atteint de cette maladie à cause du dopage... Alors que la coupe du monde de rugby en 1995 débute en plein Apartheid, Nelson Mandela très engagé contre le racisme, voulu absolument que celle-ci se passe en Afrique du sud. De ce fait « le monde entier » aurait le regard tourner vers eux. Il fallait tout faire pour aller le plus loin possible dans cette coupe. Ce fut une grosse pression pour les joueurs des Springboks, qui en plus supportait les moqueries des « blancs », se faisait huer lors des matchs etc
Les joueurs sont alors malheureusement venu à se doper. Et ils en payent aujourd'hui les conséquences. Presque 50% des joueurs des Springboks sont aujourd'hui très malades ou même décédé (Ruben Kruger, Tinus Linee, André Venter et d'autre encore)
Ils auraient consommé des stéroïdes anabolisants (lésions tendineuses, claquages musculaires, jaunisses, cancers du foie, infarctus, oedèmes, hypertensions, troubles psychiques : anxiétés, insomnies, depressions...), des vitamines B12 qui sont connues pour augmenter les effets de l’EPO (L’EPO est une hormone de croissance produite naturellement par le corps humain. L’EPO est sécrétée par les reins et agit sur la moelle osseuse pour stimuler la production de globules rouges. Si un accroissement du nombre de globules rouges est effectué la quantité d'oxygène que le sang transporte vers les muscles sera augmenter.) également à des stimulants (consommés pour accroître la concentration et l'attention, réduire la sensation de fatigue...) ces produits interviennent sur le système cardiovasculaire et neurologique (gMaladie neurologique de Joost).
On pourrait dire que Joost Van Der Westhuizen et ces coéquipiers ont été malheureusement sacrifiée au profit de la quête du titre de champion qui a débarrassé l'Afrique du Sud de L'Apartheid. 
 

 

"On change de planète"

Au bout de dix jours, les athlètes ressentent déjà les effets des produits. "Sur mon parcours habituel de 24 kilomètres, j'ai gagné dix minutes facilement. Pas tant parce que j'allais plus vite. J'avais l'impression que je ne pouvais jamais m'arrêter", raconte Guillaume Antonietti. Les effets se font également ressentir hors des activités sportives. "Il y a une sorte d'agressivité, en fait, et que je n'avais pas avant. C'est très étonnant", témoigne-t-il.

A la fin de l'expérience, les performances sont époustouflantes. "On change de planète", s'étonne Guillaume Antonietti. "A mon niveau, gagner 26 secondes sur un 3 000 mètres, c'est pas humain." source : France TV info

 

 

 

La question du dopage est appréciée par rapport au statut du champion.

Il s’agit d’un héros, prêt à tous les sacrifices, mais également d’un homme ordinaire, qui exerce un métier pénible. On peut alors comprendre qu’il ait recours à des substances rendant ce travail moins pénible. Comment le condamner, lui retirer notre affection ?

L’opinion publique relativise : pourquoi le sportif n’aurait-il pas recours à certains adjuvants pour son travail, alors qu’artistes et personnes publiques ont très largement recours à des formes de dopage ? De plus, une société de performance est une société qui recourt au dopage. Pourquoi, alors, rejeter les sportifs et réserver notre admiration à des personnes dont les pratiques sont équivalent ? Voici un autre argument : le cyclisme est un sport populaire, apprécié et pratiqué pendant très longtemps par les classes populaires. Il y a donc une forme d’injustice sociale à attribuer au cycliste l’ensemble des tares qui affectent le sport.

Monsieur SIEVEKING a mis l’accent sur cette stigmatisation. Pourquoi le sportif serait-il l’objet de restrictions de ses libertés dans l’exercice de son travail ? L’opinion publique porte des regards différents en fonction des segments de la société et des problèmes. Des reproches sont adressés aux fédérations ou aux autorités : comment vouloir à la fois la performance et la modération ? Enfin, l’opinion publique assiste à un jeu du gendarme et du voleur, dans lequel le rapport de forces est défavorable au gendarme. Dans ces conditions, les faveurs de l’opinion publique vont bien souvent au voleur, ou à Guignol. Faut-il alors changer l’opinion publique? Cela est bien difficile, sauf à «dissoudre le peuple pour en élire un autre », d’après le mot de Bertolt BRECHT. Relevons également que les sports sont mortels : le public du cyclisme vieillit et pourrait disparaître, comme d’autres sports avant lui. Le développement des activités de détente, le refus de la compétition et de l’encadrement pourraient également éliminer les tentations de recours aux produits dopants.

Le développement durable pourrait modérer les enjeux liés au sport. Nous pouvons placer nos espoirs dans une meilleure éducation à la santé, une meilleure information du public pour faire évoluer la perception du dopage vers un problème de santé publique. L’attitude des médias peut jouer un rôle important. Les instances régulatrices peuvent également faire des progrès dans la lutte contre le dopage, comme le montrent les interventions à propos de la collaboration entre les instances régulatrices évoquée tout à l’heure. L’opinion publique est ce qu’elle est, diverse et contradictoire. Les idées vont et viennent, suivant le sens du vent. Le sport comme spectacle relativise et met de côté ces préoccupations, qui sont légitimes, et rend l’opinion quelque peu myope à l’égard du dopage.  Source : Perception du public sur le dopage en 2010.

 

 

VIDEO. Ils se dopent volontairement pendant un mois : l'effet est spectaculaire

Le café ? Fiable ?

Ce n'est pas le café à proprement parler qui est nocif pour la santé, il y a d'autre paramètres à prendre en compte, à savoir l'âge, le mode de vie, l'alimentation des individus ou encore la fréquence de la consomation. 

Une personne en mauvaise santé, qui fume, qui n'a pas une alimentation équilibré et qui consomment beaucoup de café, souffrira probablement plus des effets néfaste de cette boisson qu'une personne en bonne santé, qui ne fume pas et qui mange de facon equilibré.

Une étude révèle que le moins de 18 ans sont plus sensibles à la caféine. Cela est probablement du à la consomation de boissons énergisantes, plus répandue chez les jeunes et qui accroit l'effet néfaste de la cafeine.

 

 

 

 

La lutte contre le dopage passe par deux étapes : la prévention, et les contrôles antidopages qui, s’ils sont positifs, amènent des sanctions. Le Code mondial antidopage réglemente le dopage dans tous les sports du monde entier.

Cette lutte est récente, en effet depuis les années 2000, la lutte contre le dopage s’inscrit dans un contexte international régi par l’Agence mondiale antidopage (AMA), créée en 1999.

La plus grande organisation luttant contre le dopage dans le monde est une fondation suisse : l’Agence Mondiale Antidopage crée en 1999. Sa mission est de promouvoir, coordonner et superviser la lutte contre le dopage dans le sport sous toutes ses formes. Ses activités principales sont la recherche scientifique, l’éducation, le développement de la lutte antidopage et la supervision de la conformité au Code mondial antidopage.

La lutte antidopage

bottom of page